vendredi 31 juillet 2009

Cafouillette sous pression

jeudi 30 juillet 2009

Cafouillette et Mouchette


Mouchette, un film de Robert Bresson

mercredi 29 juillet 2009

Cafouillette n'en pneu plus

mardi 28 juillet 2009

Cafouillette se goinfre de Wasabi Mix

lundi 27 juillet 2009

Cafouillette désolé de voir ce si grand trou creusé

tout ça pour le futur Grand Stade

les travaux du grand stade ...

dimanche 26 juillet 2009

Cafouillette, oignons et pommes de terre du jardin




avec quelques câpres, des tomates, de la moutarde, du thon ...



Voilà ...





Salade oignons rouges et câpres

pour 4 personnes

500 g de pommes de terre cuites et coupées en rondelles
1 grosse boite de thon au naturel
1 oignon rouge (petit)
4 tomates coupées en dés
1 cuillère à soupe de moutarde
1/2 cuillère à soupe de vinaigre
4 cuillères à soupe d'huile
2 cuillères à soupe de câpres
sel, poivre
4 oeufs durs

samedi 25 juillet 2009

Cafouillette en toute Liberty


vendredi 24 juillet 2009

Cafouillette gratte et perd

jeudi 23 juillet 2009

Cafouillette et la madeleine de Proust



Il y avait bien des années que, de Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d’abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse: ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie? Je sentais qu’elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu’elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D’où venait-elle? Que signifiait-elle? Où l’appréhender? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une troisième qui m’apporte un peu moins que la seconde. Il est temps que je m’arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherche n’est pas en lui, mais en moi. Il l’y a éveillée, mais ne la connaît pas, et ne peut que répéter indéfiniment, avec de moins en moins de force, ce même témoignage que je ne sais pas interpréter et que je veux au moins pouvoir lui redemander et retrouver intact, à ma disposition, tout à l’heure, pour un éclaircissement décisif. Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit. C’est à lui de trouver la vérité; Mais comment? Grave incertitude, toutes les fois que l’esprit se sent dépassé par lui-même; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher? pas seulement: créer. Il est en face de quelque chose qui n’est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière.
Et je recommence à me demander quel pouvait être cet état inconnu, qui n’apportait aucune preuve logique, mais l’évidence, de sa félicité, de sa réalité devant laquelle les autres s’évanouissaient. Je veux essayer de le faire réapparaître. Je rétrograde par la pensée au moment où je pris la première cuillerée de thé. Je retrouve le même état, sans une clarté nouvelle. Je demande à mon esprit un effort de plus, de ramener encore une fois la sensation qui s’enfuit. Et pour que rien ne brise l’élan dont il va tâcher de la resssaisir, j’écarte tout obstacle, toute idée étrangère, j’abrite mes oreilles et mon attention contre les bruits de la chambre voisine. Mais sentant mon esprit qui se fatigue sans réussir, je le force au contraire à prendre cette distraction que je lui refusais, à penser à autre chose, à se refaire, avant une tentative suprême. Puis une deuxième fois, je fais le vide devant lui, je remets en face de lui la saveur encore récente de cette première gorgée et je sens tressaillir en moi quelque chose qui se déplace, voudrait s’élever, quelque chose qu’on aurait désancré, à une grande profondeur ; je ne sais ce que c’est, mais cela monte lentement; j’éprouve la résistance et j’entends la rumeur des distances traversées.
Certes, ce qui palpite ainsi au fond de moi, ce doit être l'image, le souvenir visuel, qui, lié à cette saveur, tente de la suivre jusqu'à moi. Mais il se débat trop loin, trop confusément; à peine si je perçois le reflet neutre où se confond l'insaisissable tourbillon des couleurs remuées ; mais je ne peux distinguer la forme, lui demander, comme au seul interprète possible, de me traduire le témoignage de sa contemporaine, de son inséparable compagne, la saveur, lui demander de m'apprendre de quelle circonstance particulière, de quelle époque du passé il s'agit.
Arrivera-t-il jusqu'à la surface de ma claire conscience, ce souvenir, l'instant ancien que l'attraction d'un instant identique est venue de si loin solliciter, émouvoir, soulever tout au fond de moi? Je ne sais. Maintenant je ne sens plus rien, il est arrêté, redescendu peut-être; qui sait s'il remontera jamais de sa nuit? Dix fois il me faut recommencer, me pencher vers lui. Et chaque fois la lâcheté qui nous détourne de toute tâche difficile, de toute œuvre importante, m'a conseillé de laisser cela, de boire mon thé en pensant simplement à mes ennuis d'aujourd'hui, à mes désirs de demain qui se laissent remâcher sans peine.
Et tout d’un coup le souvenir m’est apparu. Ce goût, c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l’heure de la messe), quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m’offrait après l’avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d’autres plus récents; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés depuis si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s’était désagrégé; les formes - et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot - s’étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d’expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des autres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir.

Marcel Proust - A la recherche du temps perdu

mercredi 22 juillet 2009

Cafouillette s'éclipse pendant 6 minutes et 39 secondes

mardi 21 juillet 2009

Cafouillette et les feuilletés aux anchois



Disposer des anchois sur des bandes de pâte feuilletée.
Mouiller la pâte et replier les bandes en deux.
Mettre sur la plaque.
Dorer avec un jaune d'oeuf battu (avec une pincée de sel).
Découper sans séparer les feuilletés.
Cuire 10 minutes à 200 °C.
Laisser refroidir sur la plaque avant de les décoller.




lundi 20 juillet 2009

Cafouillette se prend pour Neil Armstrong


Appolo XI - 20 juillet 1969

dimanche 19 juillet 2009

Cafouillette et la chemise grise

samedi 18 juillet 2009

Cafouillette découvre les pins coccinelle et marguerite



(merci tom tom)

vendredi 17 juillet 2009

Cafouillette et le nouveau couvercle du MAGIMIX

Voilà en deux clics et 48 heures un nouveau couvercle !





jeudi 16 juillet 2009

Cafouillette achète un coupon de tarlatane


(chez toto solde)

mercredi 15 juillet 2009

Cafouillette lit l'avenir

mardi 14 juillet 2009

Cafouillette laisse la place à Issey Miyake




UN ECLAIR DE MEMOIRE

« En avril, le Président Obama s’est engagé à rechercher la paix et la sécurité dans un monde sans armes nucléaires. Il a appelé non seulement à une réduction, mais à leur élimination. Ses mots ont éveillé quelque chose d'enterré profondément en moi, quelque chose dont j'ai jusqu'à présent été réticent à discuter.

Je me suis rendu compte que j'ai, peut-être maintenant plus que jamais, la responsabilité personnelle et morale de parler parce que j’ai réchappé à ce que M. Obama a appelé « le flash de lumière ».

Le 6 août 1945, la première bombe atomique a été lancée sur ma ville natale, Hiroshima. J’étais là et j’avais seulement 7 ans. Quand je ferme les yeux, je vois toujours des choses que personne ne devrait jamais éprouver : une lumière rouge vif, le nuage noir immédiatement après, et les gens courant dans tous les sens essayant désespérément de s'échapper - je me souviens de tout. Trois ans plus tard, ma mère est morte des suites des radiations.

J'ai choisi de ne pas partager mes souvenirs ou réflexions concernant cette journée. J'ai essayé, bien que sans succès, de les oublier, préférant penser à créer des choses, non à les détruire, et qu'elles apportent beauté et joie. Je me suis orienté vers le domaine de l’habillement, en partie parce que c'est un format créateur qui est moderne et optimiste.

J'ai essayé de ne jamais être défini en fonction de mon passé. Je n'ai pas voulu être étiqueté comme « le créateur qui a réchappé à la bombe atomique », et donc j'ai toujours évité les questions sur Hiroshima. Elles me mettaient mal à l’aise.

Mais maintenant je me rends compte que c'est un sujet qui doit être discuté si nous devons débarrasser le monde des armes nucléaires. Il y a une mobilisation à Hiroshima pour inviter M. Obama à l’occasion de la journée universelle pour la paix le 6 août - commémoration annuelle de ce jour fatidique. J'espère qu'il acceptera. Mon désir est motivé non pas par le désir de remuer le passé, mais plutôt par le désir que le président américain donne le signal de l'élimination des guerres nucléaires à l'avenir.

La semaine dernière, la Russie et les Etats-Unis ont signé un accord de réduction des armes nucléaires. C'était un événement important. Cependant, nous ne sommes pas naïfs : aucune personne ou pays ne peut, seul, arrêter la course à l’armement nucléaire. Au Japon, nous vivons avec la menace constante de la Corée du Nord, notre voisin nucléaire. Des rapports font état d'autres pays cherchant également à acquérir la technologie nucléaire. Pour qu’il y ait un espoir de paix, il faut que les personnes dans le monde entier se fassent entendre en écho au président Obama.

Si M. Obama pouvait traverser le Pont de Paix à Hiroshima - dont les balustrades ont été conçues par le sculpteur américano-japonais Isamu Noguchi comme un rappel de ses liens envers l'Est et l'Ouest et de ce que la haine entre humains peut engendrer -, ce geste, à la fois réel et symbolique contribuerait à créer un monde qui ne connaîtra plus la peur du danger nucléaire. Chaque pas est un pas en direction de la paix mondiale. »

Tokyo, le 14 juillet 2009



Issey Miyake est un créateur de vêtements.
Cette tribune a été publiée, mercredi 15 juillet dans le journal International Herald Tribune, propriété du New York Times. Traduit du japonais par les membres de son personnel. Traduit de l’anglais par Maguy Day.

lundi 13 juillet 2009

Cafouillette et la patate douce

épisode n°10 et fin - encore plus de feuilles !



Cafouillette a acheté une patate douce et la fait germer. Tous les lundis retrouvez les photos de cette plante vivace de la famille des Convolvulacées.

Voilà, la patate douce de Cafouillette est devenue une véritable "plante verte" ...

dimanche 12 juillet 2009

Cafouillette et les roses trémières



samedi 11 juillet 2009

Cafouillette fait la graine pour la saison prochaine


radis

poireaux

navets


laitues

coriandre

vendredi 10 juillet 2009

Cafouillette montre ses fesses

aux tomates pour les faire rougir ...


et comme ça ne marche pas,
Cafouillette essaie avec les framboises ...

jeudi 9 juillet 2009

Cafouillette reçoit un souvenir de retraite chez les moines trappistes du Mont des Cats


mercredi 8 juillet 2009

Cafouillette trouve de la farine de châtaigne

mardi 7 juillet 2009

Cafouillette écosse les petits pois du potager

Radio Cafouillette